De Demon’s Souls en 2009 à Elden Ring en 2022, FromSoftware a sorti une petite série de chefs-d’œuvre, connus pour leur exigence, nommés par la communauté les SoulsBorne. Les nouveaux joueurs ainsi que les plus aguerris se demandent souvent lequel est le plus dur. Ça tombe bien, voici aujourd’hui la réponse.
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Comme il n’est jamais simple de définir ce qu’est la difficulté demandée par un jeu vidéo, on a décidé de la séparer en deux catégories : l’une sur l’exploration des donjons, des niveaux etc., et l’autre sur les boss, qui font la renommée légendaire des Souls. Allez, c’est parti !
#7. Bloodborne
Exploration : 3/5
Alors oui, on ne va pas se mentir, l’exploration des niveaux de Bloodborne reste difficile, mais comparée à celle des autres jeux de cette liste, elle demeure abordable et guidée. Les lanternes (points de sauvegarde) se font rares, mais il existe de nombreux raccourcis permettant d’y accéder.
Boss : 3/5
À l’instar de l’exploration, les boss restent accessibles et ne devraient demander qu’un challenge mesuré pour les nouveaux joueurs. Bon, après, il faut avouer que les DLC sont pétés, et qu’affronter un Ludwig t’empêche de dormir la nuit. Mais ça, c’est une autre histoire.
Difficulté globale : 6/10
Pour tout nouveau joueur, Bloodborne reste une belle entrée en matière, surtout avec son univers lovecraftien qui fait peur, avec des pieuvres et tout.
#6. Demon’s Souls
Exploration : 4/5
La difficulté des zones de Demon’s Souls ne réside pas dans ses ennemis, aisément gérables en 1 vs 1, mais dans la caméra, qui va tout faire pour te buter, ainsi que la hit box qui fait parfois ce qu’elle veut, genre elle a 18 ans et un CDI.
Boss : 2/5
Les patterns lents et répétitifs des boss restent tout de même un bon challenge pour les nouveaux joueurs. Pour les anciens, c’est une part de gâteau, comme diraient les Anglais.
Difficulté globale : 6/10
Bon, c’était le premier Souls, il est donc normal qu’il soit plus aisé que les autres.
#5. Sekiro: Shadows Die Twice
Exploration : 2/5
Le moins SoulsBorne des SoulsBorne met en scène un shinobi qui jongle entre cache-cache et duels. Les phases d’infiltration sont relativement accessibles. Il suffit de se dissimuler, puis de fuir si tu te fais cramer à l’aide de ton endurance infinie et de l’IA des ennemis complètement rouillée du cul. Ajoute à ça des idoles (points de sauvegarde) tous les trois mètres et tu as sûrement le SoulsBorne le plus facile à visiter, ainsi que le moins punitif.
Boss : 5/5
FromSoftware a vraiment ajouté de la sauce piquante dans la purée mousseline afin de rendre le jeu hardos. Avec Elden Ring, Sekiro possède les boss les plus exigeants et longs, avec parfois trois à quatre phases de combats interminables (Genichiro, on t’embrasse).
Difficulté globale : 7/10
Sekiro a magnifié le concept de combat de boss et des duels au sabre, mais pèche par l’IA des ennemis trop facile à gérer.
#4. Dark Souls 2
Exploration : 4/5
Deux choses qui rendent le jeu plus dur qu’on ne le pense : la vitesse de guérison des potions beaucoup trop lente et la frame d’invincibilité lors des roulades, qu’il faut savoir augmenter, ce sans quoi on douille toute la partie. Mis à part ça, les zones de jeu sont compliquées mais faisables, si la caméra est dans un bon mood.
Boss : 4/5
Trente-deux boss, dont certains qui n’en sont pas vraiment, qui apparaissent au milieu d’une pièce pour te mettre des fessées. Trente-deux boss, dont le Dragon ancien et le boss final en mille phases de combat. Et on ne parle pas des dix boss supplémentaires issus des DLC. Bref, une torture.
Difficulté globale : 8/10
C’est vraiment ce problème de potion qui cause le plus de soucis dans ce jeu.
#3. Elden Ring
Exploration : 3/5
Véritable changement dans les SoulsBorne, Elden Ring offre un monde ouvert à la Breath of the Wild, ce qui ne rend pas pour autant les choses plus faciles. Même si, comme dans Dark Souls 3, il est possible de se téléporter, permettant de visiter d’autres zones lorsqu’on est bloqué, la capacité à surprendre de l’environnement apporte une difficulté constante.
Boss : 5/5
C’est là que ça se corse, comme on dit à Bastia. Dès lors où des boss nous tombent dessus en plein milieu d’une plaine alors qu’on voulait juste compter les rochers, et qu’ils sont inspirés des précédents Dark Souls et de Sekiro, on sait qu’on va suer à grosses gouttes. Après, l’avantage d’Elden Ring réside dans le fait de toujours pouvoir abandonner un boss pour le refaire plus tard avec quelques niveaux en plus.
Difficulté globale : 8/10
Évidemment, le jeu est difficile, mais largement moins frustrant que les autres, le rendant ainsi plus abordable au grand public.
#2. Dark Souls 3
Exploration : 4/5
Dark Souls 3 bénéficie d’un level design d’une beauté et d’une dureté rarement égalées. Les ennemis et les pièges te tombent dessus au moindre pas de travers et des chevaliers pas très bienveillants ainsi que des monstres pas très accueillants prennent plaisir à te faire perdre toutes tes âmes. Seul point positif rendant l’exploration plus facile : les feux de camp en abondance et la téléportation.
Boss : 5/5
En voilà des boss qui font mal à la tête. Dark Souls 3 est un jeu qui va te faire spammer le bouton d’esquive jusqu’à ce que tu rachètes une manette. Le Roi sans nom et Midir font partie des boss les plus durs jamais vus dans des jeux vidéo.
Difficulté globale : 9/10
Sûrement le Souls le plus équilibré entre plaisir et difficulté. Le jeu reste punitif, mais sans trop frustrer le joueur.
#1. Dark Souls
Exploration : 5/5
Sûrement le Souls le plus punitif de la liste. Les feux de camp (points de sauvegarde) sont si éloignés les uns des autres qu’il est demandé au joueur une constante concentration pour s’en sortir. Pas la peine de tracer tout droit, car les ennemis, contrairement à Sekiro, sont tenaces. Quant au level design, Lordran offre un labyrinthe sans fin, où toute nouvelle zone est une purge. Entre marais empoisonné et catacombes où tu ne vois absolument rien, le moindre feu de camp est une délivrance.
Boss : 4/5
Si certains sont des promenades de santé, d’autres sont des enfers sur terre. Malgré la lenteur de certains combats, affronter le Démon Capra avec son escalier pourri ou combattre Ornstein et Smough en 2 vs 1 restent des challenges peu recommandés pour les cardiaques. Petit bonus, le DLC est encore plus dur.
Difficulté globale : 9/10
Le meilleur des SoulsBorne nous fait l’honneur de rester encore aujourd’hui le plus exigeant et frustrant de la série, et ça, ça fait plaisir.
Maintenant, tu en sais un peu plus sur l’achat de ton prochain FromSoftware.
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