L’ex-chroniqueur vedette de Canal+ Pierre Ménès est visé depuis le 20 novembre par une enquête pour “agression sexuelle”, a appris l’AFP lundi auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.
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D’après le quotidien, M. Ménès est accusé d’avoir agressé sexuellement une hôtesse d’accueil lors du match PSG-Nantes joué le même jour, en lui touchant la poitrine. Celle-ci aurait signalé les faits à la police sans porter plainte, d’après Le Parisien. Les investigations ont été confiées au 1er district de police judiciaire (1er DPJ), a précisé le parquet de Paris.
“Mon client, Pierre Ménès, a bien assisté au match PSG – Nantes. Il était accompagné de trois personnes durant toute la soirée. Il n’y a eu strictement aucun problème”, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Arash Derambarsh. “La soirée s’est très bien passée et c’est confirmé par les attestations CERFA des trois personnes qui l’ont accompagné partout”, a-t-il ajouté. “Mon client déposera une plainte pour dénonciation calomnieuse si on porte atteinte à son honneur ou à sa considération”, a menacé le conseil de Pierre Ménès.
Mis sur la touche fin mars après des accusations d’agressions sexuelles, l’ex-chroniqueur vedette du “Canal Football Club”, âgé de 58 ans, a quitté le 1er juillet dernier la chaîne cryptée, mettant fin à près de 12 ans de collaboration. Ce départ est la conséquence de la diffusion le 21 mars sur Canal+ d’un documentaire sur le sexisme dans les rédactions sportives et la révélation de séquences l’incriminant, coupées au montage à la demande de la chaîne, soupçonnée de l’avoir protégé.
Pierre Ménès, 58 ans, est notamment accusé d’avoir soulevé hors antenne en 2016 la jupe de la journaliste Marie Portolano, co-réalisatrice du documentaire. Il assure ne pas s’en souvenir en raison de graves problèmes de santé à l’époque : une cirrhose non alcoolique qui l’a éloigné des plateaux pendant sept mois et a nécessité une double greffe du foie et d’un rein. Il est aussi critiqué pour avoir embrassé de force à la télévision la journaliste Isabelle Moreau en 2011, ainsi que la chroniqueuse Francesca Antoniotti en 2016.
AFP