Le chemsex, c’est la contraction en anglais de “chemical” et de “sexe”, qui décrit le faire d’avoir des relations sexuelles sous l’emprise de drogues de synthèse. Cette pratique dangereuse de plus en plus répandue dans le milieu gay est même appelée par certains “le deuxième sida”.
Benjamin, ancien “chemsexeur”, nous livre son parcours de consommateur de drogues et de sexe donc, une double addiction dont il a été compliqué pour lui de se défaire, jusqu’à ce jour où il a hésité entre la tentative de suicide et rejoindre un groupe de parole.
Johann Zarca qui, lui, vient de publier son dernier roman, Chems, nous livre un discours plus en recul sur ce phénomène qui répond selon l’auteur à une quête sociétale, le culte de la performance.