Alors qu’il est toujours interdit de distribuer de la nourriture et des boissons aux migrants dans une partie du centre-ville de Calais, des habitants s’organisent pour leur venir en aide.
C’est le cas de “mamie” Brigitte, qui recharge tous les jours dans son garage plus d’une centaine de téléphones portables et de batteries externes.
Un acte humanitaire qu’elle pratique depuis 14 ans, mais qui n’est pas toujours bien vu par ses voisins.
“La voisine à côté a fait bâtir un mur de plus de deux mètres de haut parce que ça ne lui plaît pas de voir des migrants dans ma cour… Je pense que le problème, c’est qu’ils ne savent pas comment faire pour me faire arrêter.”