Le 13 juin dernier, Boubacar, médiateur respecté de la ville de Gennevilliers, est arrêté violemment par la Bac. Les palpations sont brutales : visage à terre un genou sur la tête, coups, clefs dans le sternum et les côtes et écrasement des testicules.
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Au poste, le jeune homme est laissé menotté dans sa cellule et sera menacé d’une “fouille anale” pour le faire taire. Vingt minutes plus tard, les policiers libèrent Boubacar sans retenir aucune charge contre lui.
Fin juin, Boubacar décide de porter plainte. Sans succès. L’agent de police l’en dissuade. C’est en juillet qu’il adresse une plainte au procureur de Nanterre, puis à l’IGPN. Des plaintes, qui, pour le moment, sont restées sans suite.
Un silence et des tentatives d’intimidation qui poussent Boubacar à revenir pour la première fois en vidéo sur cette violente arrestation et sur l’inertie des entités concernées.