L’enfant qui a parlé à Donald Trump le soir du réveillon croit toujours au père Noël

L’enfant qui a parlé à Donald Trump le soir du réveillon croit toujours au père Noël

Image :

(c) SAUL LOEB / AFP

“Tu crois encore au Père Noël ? Parce qu’à ton âge, c’est marginal, n’est-ce pas ? “

À voir aussi sur Konbini

(c) SAUL LOEB / AFP

On se rappelle tous plus ou moins précisément du jour où on a appris que le Père Noël n’existait pas. C’était soit après un réveillon un peu trop arrosé, lorsque le costume rouge de tonton Christophe a légèrement glissé sur sa mine grise, soit dans une cour d’école en surprenant la conversation d’une bande d’enfants plus âgés. Dans tous les cas, c’est un moment plutôt marquant, voire traumatisant, dans la vie d’un enfant.

Imaginez donc que le porteur de la mauvaise nouvelle soit Donald Trump. C’est ce que de nombreux internautes ont redouté après avoir regardé cette séquence captée par le Daily Beast, visionnée plusieurs millions de fois.

La scène se déroule mardi 25 décembre à 18h30. Donald Trump prend les appels de plusieurs enfants pour leur souhaiter de joyeuses fêtes, le tout sous l’œil des caméras.

Vient le tour de la petite Lloyd Collman, 7 ans, à laquelle il demande après les formules d’usages : “Tu crois encore au Père Noël ? Parce qu’à ton âge, c’est marginal, n’est-ce pas ?”

La question et le ton narquois employés par le président ont presque immédiatement déclenché un débat sur Twitter. “On devrait croire au Père Noël le plus longtemps possible”, disaient en substance de nombreux internautes prompts à défendre la fillette.

Ouf, mercredi 26 décembre, le Post and Courrier a finalement révélé que Lloyd n’a pas du tout été ébranlée par son échange avec le président des États-Unis. Le soir de Noël, la petite fille a bien laissé, comme d’habitude, un verre de lait et des gâteaux à l’intention de Santa Claus. C’était moins une.

Interrogée par le journal local, elle a confessé ne pas savoir ce que “marginal“signifiait. L’innocence est donc préservée, y compris des boulettes de Donald Trump.