Lou Reed et Nico et Sterling Morrison et John Cale et Moe Tucker et Andy Warhol. Au milieu des années 1960, tout commence et tout est encore à écrire : le milieu underground new-yorkais voit alors naître un de ces groupes qui influera sur un pan considérable de l’histoire de la musique, The Velvet Underground, rendant la période charnière pour les amateurs de rock.
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Des caves humides à une renommée intemporelle, Todd Haynes a voulu mettre en images et consacrer la carrière éclair du groupe avec des archives inédites tournées entre 1965 à 1973, lorsque la formation infernale connaissait alors l’acmé de son succès et qu’elle ne savait pas encore que naîtraient dans son sillage des genres musicaux et des artistes désormais tout aussi indispensables – coucou David Bowie.
Pour l’instant, on n’en sait pas vraiment plus sur ce docu dont on ignore même le nom, si ce n’est qu’il est actuellement projeté au Festival de Cannes afin de lui dénicher quelques acheteurs, pour une sortie publique prévue l’année prochaine. On sait également que son réalisateur Todd Haynes nous avait déjà fait voyager dans les coulisses de la carrière (et personnalité) de Bob Dylan avec le fameux I’m Not There.
On est donc en droit de s’attendre à du sérieux, et pour un groupe d’une telle envergure, on n’en souhaitait pas moins. La dernière fois qu’on avait pu voyager entre drogues dures, sadomasochisme et banane pop, c’était lors de l’expo consacrée aux New-Yorkais à la Philharmonie de Paris il y a trois ans de cela. Et depuis, ça y est, ils nous manquent de nouveau.