À travers ses portraits sauvages, la photographe Moni Haworth ressuscite l’esprit punk et rock’n’roll des années 1970.
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Tatouages sur le bras, cigarette au bout des doigts, regards provocateurs, la photographe californienne Moni Haworth immortalise la scène punk underground dans une esthétique brute et voyeuriste. Mère au foyer le jour et DJ pour un club de strip-tease la nuit, elle immortalise depuis plus de vingt ans l’univers de ces jeunes au style excentrique et décalé. Plus connue sous le nom de Johnny’s Bird, elle a tiré le portrait de plusieurs groupes et artistes tels que Gateway Drugs, Zumi Rosow ou encore Marlon Rabenreither. Elle raconte à Frock and Roll :
“Quand j’ai commencé à prendre des photos, j’ai toujours voulu qu’elles ressemblent à un film. Je regardais beaucoup de films de David Lynch, ça a beaucoup inspiré mon travail. Un peu plus tard, je suis tombée sous le charme du travail de Sally Mann, j’ai alors essayé d’adopter le même genre d’ambiance.
Je ne peux pas vraiment vous dire ce que j’aime chez les personnes que je photographie, mais une fois derrière l’objectif, une fois que je les vois, je le sais.”
L’artiste livre des images d’un mode de vie grunge qui rappelle le célèbre adage : “sex, drugs and rock’n’roll”.