#1 La drague, c’était aussi bien sans les réseaux sociaux
En 1998, les téléphones portables n’existaient pas. Même les années suivantes, lorsqu’ils sont apparus, ils ne servaient alors qu’à téléphoner. Pas de Facebook, Twitter… et encore moins d’Instagram. Les filles sortant sans cesse dans les endroits les plus branchés de la Grosse Pomme, seul le bouche-à-oreille ou le hasard pouvait réunir deux personnes au même endroit au même moment.
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Avec les contacts de la boîte de relations presse de Samantha, elles ont leur entrée (quasiment) dans tout Manhattan et y croisent les plus beaux partis, une aubaine. S’ils veulent garder contact, pas d’échange de compte Insta pour pouvoir stalker tranquillement avant de prendre son courage et recontacter son crush de la veille. Le vrai courage, c’était d’appeler directement sur le fixe, si la personne avait daigné laisser son numéro sur une serviette de bar.
#2 La confiance en soi, ça change vraiment tout
Samantha (Kim Cattrall) est l’exemple même de ma confiance en soi. Plus âgée que ses amies, c’est une femme d’affaires implacable et formidablement sexy, elle ne manque jamais une occasion de briller. Elle aime le sexe plus que tout et l’assume. Sa confiance en elle indéboulonnable lui fait obtenir ce qu’elle veut ou qui elle veut. Le principe est simple : connaître son pouvoir d’attraction, c’est savoir le diffuser aux autres. Facile sur le papier, souvent un peu moins à exécuter. Samantha y arrive et, petit à petit au fil des épisodes, ses amies aussi.
#3 Les chaussures, c’est la vie
Si Carrie est obsédée par les chaussures, on ne peut pas lui en vouloir. Elle le répète régulièrement : rien de mieux qu’une paire de chaussures pour donner de l’éclat à une tenue. D’ailleurs, quand elle se fait braquer dans une rue de New York, ce n’est pas de donner son téléphone, son sac à main ou ses bijoux qui la traumatise… mais le vol de ses Manolo Blahnik préférées. Les chaussures sont la solution à tous les problèmes : la dépression, le célibat, le cœur brisé… Le budget chaussures mensuel de Miss Bradshaw dépasse l’entendement, heureusement que le loyer à New York dans les 90’s était raisonnable.
#4 Ne jamais oublier ses copines quand on est en couple
La passion, l’exaltation d’une nouvelle relation, les papillons dans le ventre, la sensation que le monde ne tourne plus qu’autour d’une seule personne… Que de belles émotions qui nous font oublier le reste de l’environnement, et notamment ses ami·e·s. La bande de copines de Sex and the City fait défiler un paquet de boyfriends au cours des six saisons. Et il y a des moments où leur amitié est éprouvée par ces relations.
Quand Carrie commence à dater Big, elle vit sur son nuage et zappe les brunchs. Comme elle le dit si bien : “Je suis une de ses femmes que l’on déteste. J’ai réalisé un péché mortel, j’avais délaissé mes amies pour mon nouveau copain. Ce soir-là, je devais passer devant le tribunal.” Mais lorsque le copain n’est plus d’actualité, les seules personnes toujours présentes pour nous ramasser à la petite cuillère, ce sont les copines. BFF.
#5 Les célibataires et les couples mariés ne se mélangent pas
On a beau essayer de garder le contact, se faire des déjeuners, des brunchs, trouver un créneau pour se voir… À partir d’un certain âge, une coupure inévitable se crée. Deux gangs se forment : les célibataires et les couples. Se retrouver cinquièmee roue du carrosse à un dîner avec deux couples ? Très peu pour nous ! Il ne manquerait plus qu’ils invitent leur dernier pote célibataire pour vous le présenter…
Les vies prennent des tournants différents et on ne mélange plus torchons et serviettes. Ils passent leur dimanche à promener leur marmaille au parc, pendant que vous vous retrouvez vos copines pour un brunch branché et arrosé de mimosas ? La fracture est trop dense. Les couples mariés sont “l’arche de Noé de l’Upper East Side”.
#6 On veut toujours ce que l’on n’a pas
C’est simple, lorsque Carrie est avec Aidan, elle pense à Big, et veut Aidan une fois qu’il est en couple. Miranda ne veut pas de Steve, mais dès qu’elle l’aperçoit avec une belle jouvencelle, son intérêt est piqué. Un vieil adage dit qu’on ne s’aperçoit de la valeur de ce que l’on a qu’une fois perdu, et Sex and the City nous le prouve.
#7 Il faut assumer qui on est vraiment
Toujours plus facile à dire qu’à faire. Charlotte essaye d’être la femme parfaite pour aller avec son mari parfait (sur le papier !) Trey MacDougal. Il rassemble à ses yeux les “big 3 : look, manners, money”, comprenez look, bonnes manières et argent. Pourtant, ça ne collera pas entre eux. Charlotte n’est pas épanouie et cette image idéale qu’elle cherche tant à montrer ne lui correspond pas. Tout comme Miranda, qui préfère avoir son fidèle bunny vibrant qu’une Vierge Marie dans le tiroir de la table de chevet… Elle avait même rompu avec un homme car il allait se doucher immédiatement après leurs rapports pour se laver de son péché.
#8 Les potins sont essentiels
En ce moment, on se pose la question qui semble éternelle : qu’est-ce qui est essentiel ? Une chose est sûre, les potins le sont. Même si, en période de Covid-19, les possibilités d’obtenir des infos croustillantes sont réduites (pas de night-club, pas de bars, pas ou moins de soirées…). Pourtant, qu’est-ce que c’est vital ! Retrouver ses ami·e·s pour parler des autres est un doux besoin pour se sentir vivant et valoriser son ego. Connaître ce que les autres font, se comparer, permet de savoir se placer et de savoir où nous sommes dans notre propre vie.
#9 Plus on cherche, moins on trouve
Charlotte ne cherche qu’à se marier, avoir de beaux enfants, une belle maison et de la belle vaisselle. Elle en vient même à aller voir une tireuse de cartes pour lui demander quand ce mariage de rêve débarquera dans sa vie. La voyante lui annonce qu’elle ne se mariera jamais. C’est le drame. Elle se marie finalement avec Trey… Et divorce. C’est lors de cette procédure de divorce qu’elle rencontrera Harry, son âme sœur. Pourtant, il n’avait rien pour lui plaire, c’était même tout l’inverse. Comme dirait Guy Marchand : “Destinée… On était tous les deux destinés à voir nos chemins se rencontrer, à s’aimer sans demander pourquoi.”
#10 L’amour n’a pas d’âge
Cette chère Samantha en est la preuve. Si elle a toujours préféré les hommes d’expérience, elle vivra le véritable amour avec Smith Jerrod, le jeune et bel étalon qu’elle prend sous son aile. Miranda laisse sa chance à l’ami de Carrie, Skipper, plus jeune et un petit trop pot de colle. Carrie préfère la maturité de son Big adoré, même si elle a testé “les hommes de 27 ans” le temps d’un épisode. Il y a de bons côtés dans chaque tranche d’âge. Il ne reste plus qu’à essayer.
Si l’envie vous en prend, l’intégrale de Sex and the City est dispo sur les plateformes de OCS et Canal+.