Cette année, le film culte La Haine fête ses 25 ans. Pour l’occasion, Reebok a noué un partenariat inédit avec cette production. Chacun des trois personnages principaux portant tout au long du film des baskets de la marque, l’entreprise a décidé de rééditer les trois modèles portés par Vinz, Saïd et Hubert. Un rapprochement sonnant donc comme une évidence pour Mathieu Kassovitz :
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“Reebok a été très tôt une marque phare de la nébuleuse du mouvement hip-hop. Accessibles et minimalistes, les paires Reebok étaient l’alternative aux produits plus chers, réservés aux plus fortunés. Les Reebok étaient des chaussures d’activité qu’on n’avait pas peur de salir, pour danser, graffer, vivre au quotidien et, bien sûr, faire du sport.
On a tous eu notre paire favorite qu’on porte sans même y penser et qui s’adapte à nos différents looks. Reebok nous a aidés à l’époque de la production du film avec des équipements pour les acteurs et les figurants. L’association était évidente et simple en 1995, tout comme elle l’est aujourd’hui, 25 ans plus tard.”
© Drouot
Chaque paire sera rééditée en 25 exemplaires, numérotés et signés par le réalisateur. De l’étiquette à la semelle, toutes seront stylisées à l’image de La Haine, jusqu’à retrouver sous le talon la célèbre réplique : “L’important, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage.”
Elles seront ainsi mises au prix de 120 euros sur la plateforme en ligne chez Drouot. Ouverture des enchères le 21 septembre à 10 heures 38 tapantes, en référence à l’heure à laquelle s’ouvre la première scène du film. Le 27 septembre 2020, trois coups de marteau portés à 18 heures 22, 20 heures 17 et 22 heures 08 (nouveau clin d’œil au rythme de la narration) viendront respectivement clore les ventes de chacune des paires : la Classic Leather OG, la NPC Crest OG et la NL Paris.
Les bénéfices de la vente seront reversés à l’association ONE, qui œuvre pour les jeunes de Chanteloup-les-Vignes (lieu de tournage du film). Cette organisation a pour objectif d’aider localement les jeunes en agissant sur le volet social, l’éducation et l’insertion professionnelle. Un geste évident, entrant dans la continuité même des valeurs mises en avant dans le long-métrage.
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