En 2020, le groupe AMC – le leader mondial de l’exploitation – bouleversait l’industrie du cinéma en signant un accord historique avec les studios Universal : la réduction drastique du délai entre la première projection d’un film et sa sortie sur un quelconque format numérique, passé de 90 jours à 17 jours.
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Il annonçait également accepter le paiement des places de cinéma en cryptomonnaie, et pour faire revenir le public en salle après les dommages causés par le Covid-19, AMC misait aussi sur la popularité des super-héros. En mars 2022, le groupe avait donc expérimenté la tarification dynamique en majorant de 1 dollar le prix des billets pour The Batman.
Cette année, le numéro 1 des complexes cinématographiques en Amérique du Nord poursuivra ses innovations tarifaires et proposera des prix variables en fonction du placement dans la salle, selon Variety. Ainsi, comme lors des concerts ou des événements sportifs, les spectateurs se verront proposer trois tarifs de billets en fonction de leur siège : les places du premier rang et aux extrémités seront vendues au tarif dit “Value”, un prix inférieur au tarif des sièges se trouvant au milieu de la salle, plus prisés, dit “Preferred”, tandis que le dernier tiers sera quant à lui proposé au tarif habituel. Les fauteuils au coût moins élevé seront cependant seulement réservables par des spectateurs ayant une carte d’abonnement dans les cinémas AMC.
Ce dispositif a été expérimenté dans quelques cinémas de New York, Chicago et Kansas City et devrait être étendu à tous les cinémas AMC d’ici la fin de l’année. À noter qu’en France aussi, certains cinémas ont expérimenté ce principe de tarification dynamique. Après le Monciné près de Biarritz, le Pathé Parnasse est le premier cinéma 100 % premium de la capitale, avec un plein tarif à 18,50 euros.