Célèbre magnat de l’immobilier avant de se lancer dans la politique et de devenir le 45e président des États-Unis, Donald Trump aurait jeté son dévolu sur le Groenland selon le Wall Street Journal.
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L’ancien homme d’affaires new-yorkais se serait en effet enquis plusieurs fois auprès de ses conseillers, et ce “avec plusieurs niveaux de sérieux”, de la possibilité pour les États-Unis d’acheter ce territoire danois de 56 000 habitants.
Un enjeu du réchauffement climatique
Les conséquences du réchauffement climatique sont manifestes sur cette gigantesque île arctique. La fonte des glaces, qui entraîne la hausse du niveau de la mer, y a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013.
De son côté, l’élu républicain est connu pour ses positions climatosceptiques. Il a notamment retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et a systématiquement cherché à détricoter les réglementations environnementales adoptées pendant les huit années de la présidence du démocrate Barack Obama.
Le Wall Street Journal ne précise pas si le Danemark est intéressé par une transaction, mais Donald Trump est attendu dans le pays du nord de l’Europe pour une visite officielle début septembre. Et ce n’est pas la première fois qu’un président américain convoite le Groenland. En 1946, Harry S. Truman avait proposé au Danemark d’acheter l’île de glace pour 100 millions de dollars.
“Regarde-moi cette vue. Ça ne ferait pas des super apparts ?”
Une chose est sûre, Donald Trump n’a décidément pas mis derrière lui ses amours immobilières. L’année dernière, lors de son sommet à Singapour avec Kim Jong-un, il avait souligné le potentiel de développement touristique de la Corée du Nord.
“Par exemple, il y a des super plages, avait-il dit aux journalistes. On le voit à chaque fois qu’ils font exploser leurs canons dans la mer. Je me dis, dis donc, regarde-moi cette vue. Ça ne ferait pas des super apparts ?”
Konbini news avec l’AFP
