Pour que le football se conjugue au plus-que-parfait.
On a tous remarqué la manière dont certaines équipes donnaient dorénavant le coup d’envoi d’une rencontre : un homme seul dans le rond central faisant une passe vers l’arrière. Inédit mais règlementaire, puisque l’IFAB, l’instance qui détermine les règles du ballon rond, a instauré cette nouveauté parmi les 90 changements opérés juste avant l’Euro 2016. Pour faciliter la tâche des décideurs mais surtout rendre le football encore plus attrayant qu’il ne l’est déjà, on a nous aussi pensé à modifier certaines règles, en attendant de les voir entrer en vigueur d’ici la Coupe du Monde 2018.
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Les entraîneurs sur la pelouse
Si depuis 1995 les coachs gèrent à leur sauce les trois changements autorisés dans un même match, certains scenarii peuvent tout de même contrecarrer les plans des plus fins tacticiens. Entre méformes, blessures, fatigue et expulsions, il n’est pas rare de voir un coach affolé sur son banc de touche en regardant son équipe se démener tant bien que mal avec un nombre de joueurs restreint.
Alors pour filer un petit coup de main aux entraîneurs et apporter un peu de fraîcheur, pourquoi ne pas autoriser un quatrième changement, exclusivement réservé à l’entraîneur ? Pour être au plus près de ses joueurs, le coach pourrait rechausser les crampons l’espace de 20 minutes et remplacer provisoirement l’un de ses joueurs pour dicter le tempo de son équipe avant de revêtir son costume trois pièces et donner à nouveau ses consignes depuis le banc. Visionnaire, Ryan Giggs a pris de l’avance en apportant un peu de sang neuf à ses coéquipiers de Manchester United alors qu’il était lui-même l’entraîneur.
Pas convaincu ? Bon, on sort l’artillerie lourde et on vous rappelle que Zizou n’a jamais caché son désir de prendre un jour les rênes des Bleus. On n’ose même pas imaginer ce que ça pourrait donner…
Profiter des joueurs formés au club
Nombreux sont les clubs à voir partir leurs pépites avant même d’intégrer l’équipe professionnelle. Permettre à ces joueurs de revêtir une fois dans l’année le maillot qui les a mis dans la lumière semble alors tout a fait légitime. Les clubs pourraient faire appel aux joueurs qu’ils ont formés pour le match de leur choix. Une récompense tout à fait légitime quand on connait les efforts mis en œuvre pour faire éclore les talents de demain.
On pense notamment au Havre qui a vu cette année son rêve de retrouver la Ligue 1 anéanti pour un seul petit but (ils ont terminé à la quatrième place avec le même nombre de points et la même différence de buts que le troisième). Avec tous les joueurs que le club a formés ces dernières années, il ne fait aucun doute que le HAC aurait accédé à l’échelon supérieur avec le petit coup de pouce des anciens pensionnaires de son centre de formation.
Le Havre have produced:
— TheSPORTbible (@TSBible) 7 mars 2016
Lass Diarra
Paul Pogba
Riyad Mahrez
Benjamin.Mendy
Dimitri Payet
Steve Mandanda pic.twitter.com/VWLR9SCkMT
La vidéo, mais seulement pour les simulations
Si la question de la mise en place ou non de la vidéo pour venir en aide aux arbitres alimente le débat depuis un bon petit moment, nous proposons ici de diffuser les images des plus grosses simulations sur les écrans géants du stade. Explications : au lieu de sanctionner le joueur d’un carton jaune, passer les ralentis d’une simulation grotesque en quasi instantané devrait calmer les ardeurs de certains spécialistes de la discipline.
Mettez-vous à la place du joueur, vous préférez prendre un jaune ou voir 60 000 personnes admirer les ralentis de votre plus beau plongeon ?
Récompenser les supporters les plus fervents
On parle souvent des supporters comme étant le douzième homme d’une équipe. Et si leur soutien se transformait en véritable occasion de but ? Si la moyenne des décibels engendrés par les chants de supporters dépasse un certain seuil à l’issue de la rencontre, un penalty pourrait tout simplement être accordé à l’équipe qu’ils sont venus soutenir. Une belle manière d’inciter les supporters à venir au stade et garantir du spectacle dans les tribunes tout au long de la rencontre mais également sur le terrain, jusqu’au bout du temps additionnel.
Fort heureusement, l’IFAB n’a pas instauré cette règle avant la rencontre des Bleus face l’Islande…