Longtemps, nous n’avons juré que par les pitas dodues, généreuses et forcément créatives de Miznon, d’abord dans le Marais, puis sur le canal Saint-Martin. Il y a eu celle au kebab d’agneau, celle au poulet grillé à la plancha, au bœuf bourguignon (évidemment), ou encore celles à la ratatouille dorée ou aux choux-fleurs braisés. Mais, ça, c’était avant de découvrir celles de Shouk, valeureuse table parisienne déroulant quelques classiques de la cuisine israélienne “comme à Tel-Aviv”.
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© Shouk
Depuis un peu plus d’un an, c’est-à-dire depuis que le chef Vaknin Yaron a repris les rênes des cuisines de l’établissement, Shouk atteint des sommets et s’impose tranquillement mais sûrement comme l’un des acteurs majeurs de la pita à Paris. “On essaie toujours d’être à la recherche de la perfection”, nous confie-t-il.
S’il a gardé dans sa carte la pita shawarma, pensée par le précédent chef et adaptée depuis, Vaknin Yaron a élevé la pita au rang d’art avec plusieurs déclinaisons bien à lui. C’est simple, je n’ai pas le souvenir d’en avoir goûté de meilleure à Paris depuis que je suis en âge de croquer dans un morceau de pain.
© Shouk
Au menu ? Une pita au halloumi grillé, une autre à la brick de thon. Une pita aux aubergines, une autre au schnitzel. Et une autre, frôlant l’excellence, aux foies de volailles. Des recettes précises, équilibrées, millimétrées, mais là n’est pas tout le secret de ce succès. “Le secret d’une pita réussie, c’est sa recette et une cuisson vapeur”, dit le chef, qui n’avait pas vraiment l’air enclin à nous révéler tous ses secrets.
© Shouk
De là à donner naissance au meilleur kebab du monde ? Pas si vite.“Pour moi, la meilleure pita du monde se trouve à Beer-Sheva, en Israël. On y fait une pita à l’omelette aux épinards, on l’appelle la pita Popeye. Il y a aussi la pita schawarma de Shemesh, dans la ville de Ramat Gan. On y sert le meilleur shawarma d’Israël, selon moi. Et puis aussi la pita sabich chez Oved, toujours à Ramat Gan, poursuit Vaknin Yaron. À Paris, je suis obligé de citer celles de Miznon. Ce n’est pas toujours très stable, mais ils font un superbe travail. Mais c’est une question de goût, toujours.”
© Shouk
Shouk
59, rue de Lancry, Paris 10e
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