Un audit sur la gestion du personnel au sein de la Fédération française de football a été lancé fin septembre, a indiqué mercredi à l’AFP la fédération, confirmant une information du New York Times qui évoque une “culture d’entreprise toxique”.
Cette enquête a été confiée à un cabinet indépendant par le président de la FFF, Noël Le Graët qui, dans un mail au quotidien américain, assure toutefois qu’“il n’y a pas de ‘guerre civile’ à la FFF”.
Enquête sur la FFF, première partiehttps://t.co/Jc5OaFkOvu
— Romain Molina (@Romain_Molina) October 14, 2020
Pour compléter l'article publié par nos soins dans The New York Times, avec d'autres précisions.
Ce n'est que le premier volet (et c'est le plus gentil, car le reste...)
Keep the faith !
Le New York Times décrit des accusations de faits et des commentaires sexistes contre des salariées, de harcèlement, ou des tensions au sein de la direction. Est notamment mis en cause le management de la directrice générale Florence Hardouin à qui, dans le quotidien, Noël Le Graët répète son soutien.
Le quotidien américain revient sur une affaire de 2019 visant un directeur financier, accusé de harcèlement et tentatives d’agression sexuelle par une salariée. Mais la justice n’a pas donné suite à la plainte déposée, selon la FFF. Le journal explique également que “des employées [lui] ont relaté que l’usage d’expressions sexuellement suggestives par des hommes travaillant pour la fédération sont monnaie courante et qu’elles sont aussi la cible de commentaires sexistes sur leur apparence. La FFF nie tout problème de la sorte, et souligne que 45% de ses employés sont des femmes.”
De puis le lancement de l’audit, des entretiens ont été menés depuis avec la petite vingtaine de directeurs en poste pour évoquer les “dysfonctionnements” et tenter de trouver une solution, a précisé la FFF à l’AFP, sans préciser quand les résultats seraient connus.
Konbini Sports avec AFP
À voir aussi sur Konbini