“J’allais arrêter d’être actrice le jour où j’ai eu le rôle de Crazy Eyes”
“Suzanne est tellement hors des sentiers battus que je ne sais même pas si on peut la mettre dans une case !”
Hollywood a tendance à mettre les acteurs et actrices dans des cases. Avez-vous une quelconque appréhension de vous retrouver dans la case “weirdo” ?
Je pense que ça peut complètement arriver, mais après Orange Is the New Black, j’ai eu un rôle important dans The Wiz sur NBC, et j’ai joué Glinda, la gentille sorcière. Et je devais être la plus belle femme d’Oz.
On n’avait jamais vu des femmes jouer de telles partitions avant Orange Is the New Black. Cela nous a permis, à toutes, de montrer l’étendue de notre travail. Et puis le personnage de Suzanne est tellement hors des sentiers battus que je ne sais même pas si on peut la mettre dans une case ! Jusqu’ici, en tout cas, on ne m’a jamais redemandé de jouer quelqu’un d’un peu fou. Pas encore [rires].
Votre prochain film, American Pastoral [adaptation du roman éponyme de Philip Roth, ndlr], est dirigé par Ewan McGregor. Quel type de réalisateur est-il ?
Il est incroyable ! C’est un excellent directeur d’acteurs, qui sait comment nous parler. Il est intelligent et sait communiquer ses besoins. Ce n’est pas seulement des indications techniques. Il s’agit d’accompagner nos performances, de nous donner des conseils qui peuvent nous servir sur le film, mais aussi pour plus tard.
En fait, je n’ai pas eu l’impression que c’était son premier film. Il travaille sur les plateaux depuis tant d’années qu’il est comme un poisson dans l’eau.
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