Bien qu’accueillant de nouveau son public à l’intérieur de ses murs, le musée du Metropolitan Museum of Art a pris le pli des visites à distance et continue de dorloter celles et ceux qui ne peuvent se rendre en son sein. L’institution new-yorkaise a lancé “The Met Unframed”, une “expérience d’art immersif” à vivre depuis son téléphone.
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La visite virtuelle semble débuter de façon assez classique, dans le grand hall principal du musée où des panneaux proposent quatre thématiques à découvrir : “Le pouvoir”, “La maison”, “La nature” et “Le voyage”. Au total, les différentes salles proposent 48 œuvres, toutes agrémentées d’informations quant à leur auteur·rice ou leur conception.
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“The Shoemaker”, peint en 1945 par Jacob Lawrence, posé au milieu de mon salon grâce à “The Met Unframed”.
La visite prend un tour original grâce aux défis accompagnant les œuvres. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’énigmes (par exemple : “c’est dans ce quartier new-yorkais qu’une renaissance artistique et culturelle a eu lieu au début du XXe siècle”) ou de jeux (passer à la loupe un portrait, en visions colorée, infrarouge et noir et blanc, afin de découvrir les étapes de sa réalisation).
Chaque défi terminé permet d’“emprunter” une œuvre pendant quinze minutes : “Accrochez-la où vous voulez grâce à la réalité augmentée et partagez vos chefs-d’œuvre sur les réseaux sociaux pour vous faire mousser.” La plateforme est simple d’utilisation et permet aux passionné·e·s d’étendre leurs connaissances avant de pouvoir s’imaginer collectionneur·se·s.
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C’est en répondant correctement à cette énigme : <em>“c’est dans ce quartier new-yorkais qu’une renaissance artistique et culturelle a eu lieu au début du XXe siècle”</em> (réponse : Harlem), que j’ai pu profiter de “The Shoemaker”, de Jacob Lawrence, en réalité augmentée pendant quinze minutes. (© The Met Unframed)
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Vue de “Madame Cézanne (Hortense Fiquet, 1850-1922) au conservatoire” peint par Paul Cézanne en 1891. (© The Met Unframed)
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La plateforme me propose de passer à la loupe la toile de Cézanne afin de <em>“découvrir ses secrets” </em>et de pouvoir <em>“l’emprunter”</em>. (© The Met Unframed)
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Deuxième indice trouvé : “Cézanne utilise des tons rouges chauds afin de faire ressortir le visage de son modèle.” (© The Met Unframed)
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“Madame Cézanne (Hortense Fiquet, 1850-1922) au conservatoire” a fini accroché chez moi. (© The Met Unframed)
“The Met Unframed” est disponible ici.