Plus de sept ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, la nature a repris ses droits sur le site et ses alentours, donnant à voir de véritables villes forêts.
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En mars 2011, plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située au nord-est du Japon, entrent en fusion et explosent suite à un séisme de magnitude 9 et un tsunami, conduisant à la plus grave catastrophe nucléaire du XXIe siècle.
La contamination du site – dont le démantèlement devrait prendre au moins quarante ans – a fait fuir les populations aux alentours, laissant les habitations et les infrastructures soudainement inhabitées. Des airs de ville fantôme, ce qui n’est pas sans rappeler le site de Tchernobyl, laissé à l’abandon depuis 1986.
Plus de sept ans après la catastrophe, le photographe japonais Tetsuro Takehana, rattaché au quotidien nippon Asahi Shimbun, s’est rendu sur place pour immortaliser les lieux, figés dans les vestiges du temps. Dans une vidéo publiée par le quotidien, principalement filmée depuis un hélicoptère et par drone, la nature verdoyante est désormais omniprésente. Une façon de nous rappeler cette résilience fascinante de la Terre face à l’homme.