Le photographe français Raphaël Olivier révèle toute la beauté symétrique de la capitale nord-coréenne, à travers sa série Vintage Socialist Architecture.
De retour d’un récent voyage à Pyongyang, l’artiste Raphaël Olivier livre son regard lumineux sur l’une des villes les plus fermées au monde. Ses clichés au ton pastel dévoilent une architecture singulière, curieusement symétrique. Comme il l’expliquait en août au magazine Deezen, la capitale détruite après la guerre de Corée (1950-1953) s’est reconstruite surtout grâce à l’aide d’architectes originaires de l’URSS. Pyongyang garde ainsi des traces de cette influence architecturale comme en témoignent “ses bâtiments imposants et ses larges avenues”.
Outre les rues désertes, la série Vintage Socialist Architecture révèle des constructions massives semblant pour la plupart provenir d’une autre époque. “Pyongyang apparaît aujourd’hui comme une ville aux infrastructures curieusement vintage et soviétiques, épargnée par les panneaux publicitaires […]“ commente l’artiste. “La capitale a pourtant tenu à façonner sa propre identité, en donnant à travers ces bâtiments en béton brut, une certaine impression de sévérité et de force”, caractéristiques de l’image que l’on se fait toujours de ce pays, selon l’artiste.
L’ensemble du travail de Raphaël Olivier est à retrouver sur son site ou son compte Instagram.
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