Dans une série de vidéos sur YouTube, le “Chicken Connoisseur” note de 1 à 5 les spots à poulet frit de Londres.
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“Le mec avait pas de sauce burger. Comment puis-je te respecter.” Baskets aux pieds, cravate autour du cou et manteau en laine : voilà le “Chicken Connoisseur” ou “connaisseur du poulet”, qui va de snack en snack pour chercher la meilleure aile frite. Le sixième épisode de sa série “The Pengest Munch” — qui pourrait se traduire littéralement par “La Bonne Bouffe” — a fait de lui une célébrité d’Internet.
Le jeune youtubeur serait passé de 4 000 à plus de 150 000 abonnés sur YouTube en l’espace d’un week-end. Dans cette vidéo, il teste “le très réputé Chick King”. “On me l’a vendu depuis des années donc mes attentes étaient élevées, et le rendu était dénué de toute saveur. Restez à l’écoute pour plus d’activités liées au poulet”, résume-t-il dans la description.
Le principe de “The Pengest Munch” est simple : la vidéo commence souvent par un plan sur ses baskets. Puis le jeune critique va dans un fast-food londonien dédié à de la volaille frite. Il commande toujours la même chose : des frites, des ailes de poulet et un burger au poulet, qu’il note sur 5 selon le service, la fraîcheur et le goût. Mais attention, le Chicken Connoisseur n’a pas volé son surnom : il offre de vraies critiques gastronomiques, avec le swag british en plus.
Des baskets et des ailes de poulet
“Les ailes sont assez fraîches, elles se détachent assez facilement de l’os, sont assez juteuses. Mais si on doit parler de la saveur… faible. Il y avait sûrement un tout petit peu de piment de Cayenne, un peu de poivre noir mais c’est tout”, explique-t-il au sujet du Chick King.
Derrière le Chicken Connoisseur se cache Elijah Quashie, 23 ans, “connaisseur en baskets la journée, connaisseur en poulet la nuit”, comme il se décrit sur Instagram. Depuis sa dernière critique, le jeune Londonien s’est fait une petite célébrité. Sur Twitter, beaucoup crient au génie et les articles se multiplient sur le Huffington Post et le Daily Mail, mais aussi sur les tabloïds tels que The Mirror et The Sun.
Buzzfeed lui a demandé pourquoi il s’était décidé à noter les spots à poulet frit. “La plupart du temps, je mange du poulet. Tous les restos ont des critiques mais les snacks de poulet frit en ont rarement. Ils ne sont pas respectés et pourtant, ils ont parfois un meilleur rapport qualité-prix”, répond-il. Lui et ses amis songent maintenant à développer le concept, en invitant peut-être des célébrités à venir croquer dans une aile de poulet avec lui. On ne doute pas qu’elles passeront un bon moment.