À quelques mois d’une rétrospective à la Fondation Louis Vuitton, Arte nous propose un superbe docu, Jean-Michel Basquiat, la rage créative.
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Le 12 août 1988, soit il y a bientôt trente ans, l’enfant prodige de l’art contemporain Jean-Michel Basquiat nous quittait à la suite d’une overdose. Celui qui n’avait que 27 ans a réussi à marquer en très peu de temps son époque, sa génération, mais surtout l’art.
Basquiat a démarré sa carrière artistique en graffant, et est aujourd’hui considéré comme un monument dont les œuvres sont vendues pour des sommes astronomiques : en mai dernier, l’un de ses tableaux est parti aux enchères pour 110,5 millions de dollars, un record pour le peintre new-yorkais.
Alors qu’une rétrospective exceptionnelle est prévue prochainement à la Fondation Louis Vuitton (du 3 octobre prochain au 19 janvier 2019), Arte nous plonge dans l’art torturé de ce grand artiste le temps d’un documentaire. Disponible en replay jusqu’au 26 mars prochain, Jean-Michel Basquiat, la rage créative mêle images d’archives et entretiens avec les deux sœurs de l’artiste et plusieurs de ses amis.
De l’accident de Basquiat à 7 ans, qui lui valut plusieurs mois à l’hôpital – le jeune garçon se plonge alors dans un livre d’anatomie qui va le marquer à tout jamais –, à ses premiers graffitis sous le pseudo de SAMO (“same old shit”), en passant par sa première exposition à New York en 1982, sa rencontre avec son idole Andy Warhol, ses déboires ou encore ses dernières œuvres macabres, ce docu anglais retrace le parcours d’une icône dont nous avons encore beaucoup de choses à apprendre aujourd’hui.
Photo de couverture extraite du documentaire Jean-Michel Basquiat, la rage créative.