Une question de survie
Il ne s’agit pas seulement de sauver des glaciers en fonte ou d’adorables bébés rhinocéros. Certaines espèces – aussi sales soient-elles – sont vitales pour la survie des êtres humains. L’abeille, par exemple, est cruciale pour contrôler l’approvisionnement alimentaire mondial, alors que certaines espèces risquent d’être éradiquées en Amérique du Nord.
Contacté par Konbini, le Dr Mike Barett, directeur des sciences et de la politique de la branche britannique de la WWF, déclare:
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Ces recherches font écho à celles du rapport “Planète vivante” de la WWF, qui souligne un déclin de 52% de la population des vertébrés depuis les 40 dernières années. Si cette tendance n’est pas inversée, nous serons témoins d’encore davantage d’extinctions. Il est d’autant plus évident que nous devons en faire beaucoup plus pour protéger la faune et l’habitat de ces animaux.
Selon les recherches menées par Ehrlich, les plus grand facteurs de la destruction de la biodiversité et des vies humains sont les mêmes : le défrichement des terres, l’introduction d’espèces invasives, les émissions de dioxyde de carbone, les toxines et autres pesticides. Ces mêmes éléments dont les scientifiques et les chercheurs nous décrient les effets néfastes depuis des années.