Pas si sales
En premier lieu, les rats sont capables de grignoter plusieurs centaines de tonnes d’ordure par jour. Et comme nous, humains, sommes plus spécialisés en production de déchets qu’en recyclage, ça nous aide pas mal. Les rats, s’ils ne sont pas en trop grand nombre, peuvent même être des atouts pour les services d’assainissement. Ils permettent, grâce à leur appétit vorace, d’éviter que les égouts se bouchent et fonctionnent comme un signal d’alarme en cas de remontée d’eau ou de dégagement de gaz. Ces rongeurs sont également très largement utilisés en laboratoire pour des expériences scientifiques, parce nos génomes sont très proches, ne vous en déplaise. Et comme nous, les rats rigolent.
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Rat watch
En 2015, le quotidien britannique The Guardian avait consacré un reportage à une ONG belge nommée Apopo qui utilise des rats pour localiser des mines antipersonnel dans des zones à risque au Cambodge, en Angola ou au Mozambique. En échange de quelques bouts de banane, les rongeurs inspectent 200 mètres carrés de terrain en vingt minutes. Efficace et économique. Au Mozambique mais aussi en Tanzanie, la même ONG fait appel aux rats pour détecter des cas de tuberculose. En reniflant du crachat humain, ces animaux réussissent à déceler la bactérie de la tuberculose, une maladie qui tue chaque année plus d’un million de personnes. Les rats de Gambie, qui ont un odorat particulièrement développé, sont ainsi dressés à détecter la maladie. Ils y arrivent en une heure et sont ainsi bien plus efficaces que les microscopes des chercheurs. Aux Pays-Bas également, le flair des rats est mis à profit : des rongeurs ont en effet été recrutés par la police qui les a formés à détecter des traces de poudre d’arme à feu ou de drogue.
Enfin, pour finir de vous convaincre de ne pas hurler de dégoût la prochaine fois que vous apercevrez un rat sur les rails du métro, voici une petite vidéo où l’on découvre que les rats jouent merveilleusement au basket :