Je compte travailler jusqu’à ma mort. J’ai pris ma retraite concernant les long métrages mais pas l’animation. Je voudrais continuer à faire des films qui plaisent aux gens, mais je pense aussi que ça n’a pas de sens à moins que je ne leur montre le genre d’animation qu’ils ne peuvent voir nulle part ailleurs. Ils sont amusants à faire. Et ils sont courts donc c’est moins stressant.
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Rien de nouveau, donc, sous le soleil.
Une histoire de chenille
Pour ce qui est du court métrage sur lequel il est en train de bosser, on sait qu’il sera réalisé pour le Musée Ghibli, situé à Tokyo, aura une durée d’une quinzaine de minutes, s’intitulera “Boro”, sera tirée d’une histoire appelée “Kemushi no boro”, racontera l’existence d’une chenille, et que, pour la première fois de la carrière de Hayao Miyazaki, sera de l’animation numérique, et non une œuvre dessinée.
Lors d’une conférence de presse donnée ce lundi 13 juillet, le réalisateur de 74 ans a précisé le scénario du court :
Je me consacre actuellement à ce projet de dessin animé sur une toute petite chenille qui vit sur une feuille, une si petite chenille qu’une pichenette pourrait lui ôter la vie.
Et à propos de la différence entre crayon et ordinateur, il disait il y a quelques mois dans les colonnes de Variety :
Je pense que plus que le médium, c’est le talent qui décide. Il n’y a rien d’intrinsèquement bon ou mauvais dans le papier ou l’ordinateur. Les dessins au crayon ne sont pas condamnés, mais ceux qui continuent à utiliser ce médium manquent de talent. Alors, c’est triste, mais il va disparaître.
Quoi qu’il en soit, Hayao Miyazaki a fait pas mal de petits. En témoigne ce court métrage d’un Français qui a fait fureur au Japon voilà deux mois :