Donald Trump signe son premier décret anti-IVG

Donald Trump signe son premier décret anti-IVG

Le 23 janvier, le nouveau président américain a signé une mesure anti-avortement dans un contexte particulièrement symbolique.

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Donald Trump vient à peine d’entrer à la Maison-Blanche et il a décidé de ne pas perdre de temps. L’ancien homme d’affaires signe en effet à tours de bras ses premiers décrets en tant que président des États-Unis. Après avoir ratifié un acte de retrait du partenariat transpacifique, un décret contre la loi “Obamacare” ou avoir fait du jour de son investiture une “journée nationale de dévotion patriotique”, Donald Trump a consacré une partie du 23 janvier à signer une mesure anti-avortement. Ce décret anti-IVG interdit le financement fédéral de toute organisation non-gouvernementale étrangère (ONG) qui soutient de près ou de loin le droit à l’avortement dans le monde.

Trump s’attaque aux ONG étrangères seulement, car il ne peut pas s’en prendre aux organismes américains, tels que le Planning familial. Barack Obama a en effet signé une réglementation empêchant les États de couper les financements des services hospitaliers proposant l’avortement – un texte entré en vigueur deux jours avant qu’il ne quitte la Maison-Blanche. Mais Trump a trouvé le moyen d’affirmer sa position anti-IVG autrement.

Pour la signature de ce décret emblématique, le 45e président des États-Unis a choisi d’être dans une salle entièrement remplie… d’hommes blancs, tous ouvertement hostiles à l’IVG. Autre élément important : la date de la signature de ce texte, qui est loin d’avoir été choisie au hasard. La veille de l’officialisation de ce décret par Trump, les États-Unis célébraient le 44e anniversaire de “Roe v. Wade“, l’arrêt emblématique de la Cour suprême qui a légalisé en 1973 l’avortement aux États-Unis, reconnaissant ainsi l’IVG comme étant un droit constitutionnel.

Le ton est donné.