- D’abord, le critère qui détermine une interaction susceptible d’être notée. Ce ne sera pas le simple fait de partager un ascenseur ou d’acheter une baguette de pain, mais plutôt celui d’assurer une vente plus sérieuse, ou d’être une relation d’employeur à employé : il s’agira de donner la parole à “des personnes bien placées pour savoir si vous êtes fiables ou pas”.
- Ensuite, sur l’intensité de l’interaction. “Des notes de gens avec qui vous traitez souvent devraient avoir plus d’influence que celles de personnes que vous ne croisez qu’une fois. Par exemple, un propriétaire et un locataire devraient avoir une grosse portée l’un sur l’autre. Vendre un vélo, ce n’est pas la même chose.” Le but est d’éviter l’écueil de la série, où l’on peut matraquer les notes de quelqu’un.
- Dernier point : les notes sont anonymes. Cela évite l’effet de foule et les dérives liées à la peur d’avoir de mauvaises notes si l’on ne rentre pas dans le moule : “Cela encourage l’honnêteté, et les gens réfléchissent davantage en tant qu’individus, moins en tant que foule.”
À voir aussi sur Konbini
Bien noter les gens, une petite utopie
Certes, Credo a une idée et des valeurs – et sait où ne pas aller. Mais comme nous le rappelle Le blog du modérateur, cet objectif est difficile à atteindre pleinement. Encore une fois, il est difficile de limiter l’abus de faux avis, que ce soit d’une à cinq étoiles ou de 0 à 360 points.
Ensuite, notre bonne vieille subjectivité rentre en jeu : l’application ne peut certifier de la probité de votre rapport avec quelqu’un, et vous, rien ne vous empêche de saquer quelqu’un que vous ne pouvez voir en peinture. Et il est toujours important de souligner que le “curseur de qualité” dans une telle application peut vite se retourner contre l’utilisateur qui fournit le service – on pense notamment à Uber, où ne pas recevoir cinq étoiles peut vite être un petit drame en soi.