Une Fondation feutrée pour un concert de classiques
Kanye West au centre
On croise ainsi l’introductif “On Sight”, le criard “Black Skinhead”, le Christian rap “Jesus Walks”, le thug “I Don’t Like”, le tube “Mercy”, le puissant “All of The Lights”, le pop “Say You Will”, le pour-la-radio “Wolves” et, enfin, “All Day”. Le concert passe vite, l’audience se bouscule et le rappeur incite le public à réaliser un mini-circle pit (après un Braveheart, oui oui), sur son dernier titre.
On sort en sueur de l’enceinte : Kanye West, animal seul sur scène, aura tenu sa promesse, à savoir réaliser un show hip-hop embrassant sans détour ni interruption abusive sa carrière musicale dans une enceinte profondemment bourgeoise. Entendre à la Fondation Vuitton, sur le titre “Runaway”, “She find pictures in my e-mail I sent this bitch a picture of my dick”, a quelque chose de jouissif.
Même si une armée de smartphones tentait tant bien que mal de capter la nouvelle blondeur de Kim Kardashian, c’était Kanye West le rappeur qui était au centre des discussions. Pendant 1h30, Kanye West la popstar, l’enfoiré turbulent, le maladroit maladif, était resté au vestiaire.
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