On reste calme et on change de pays.
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Maintenant, tout le monde veut quitter le Royaume-Uni. Cette histoire de “reprise de contrôle” à la base de la séparation avec l’Union européenne n’est, tout compte fait, pas si chouette que ça.
C’est ainsi qu’on a pu voir, le 5 juillet, un camion publicitaire circuler dans plusieurs quartiers londoniens, notamment dans celui de Shoreditch. Son message ? Proposer aux gens de lancer leur entreprise à Berlin.
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Traduction : “Les vautours nous tournent autour…”
Cette initiative est l’œuvre du Parti libéral-démocrate allemand (FDP) qui a estimé qu’après le Brexit — et l’affaissement économique qui en découle — la chose dont les Britanniques avaient le plus besoin était de se faire troller par les Allemands.
La démarche s’appuie à la fois sur l’inquiétude des Britanniques concernant la sortie de l’Union européenne, ainsi que sur le grand nombre d’entre eux à s’être renseignés sur d’autres pays, dans l’optique d’y déménager.
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Traduction : “De la part du pays qui nous a donné le mot ‘Schadenfreude’ [le sentiment de joie que l’on ressent en observant le malheur d’autrui, ndlr]. Le FDP fait circuler ce camion dans Londres aujourd’hui.”
L’Allemagne a été le moteur économique du marché commun depuis sa création en 1957. Elle a toujours su tirer parti des migrations intra-européennes. Des milliers de sujets de Sa Majesté ont déjà envisagé de s’installer en Allemagne, d’autant que des membres du gouvernement laissent penser que le pays pourrait offrir la double nationalité aux jeunes Britanniques qui envisagent de venir vivre outre-Rhin.
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Traduction : “Je dois dire que j’aurais préféré que le FDP aide les libéraux-démocrates [l’équivalent britannique du FDP, ndlr] avant le référendum, au lieu de nous troller après.”
Au final, tous les Anglais devraient peut-être déménager en Allemagne. Si ça se trouve, c’est pour ça que Nigel Farage a démissionné de la tête de son parti : il pourrait tout à fait installer sa start-up de café bio à Berlin.
Traduit de l’anglais par Erika Lombart
